« OK, qu’est-ce qu’on fait? » : un outil de gestion des émotions

« OK, qu’est-ce qu’on fait? » : un outil de gestion des émotions

Difficile à croire que cela fait bientôt 2 ans déjà que j’ai lancé mon blog, pourtant, quand je pense à combien de temps s’est écoulé depuis que j’ai laissé ce projet de côté, j’ai l’impression que cela fait une éternité.

J’étais partie prendre soin de moi, profiter de la vie et encore prendre soin de moi. La bonne nouvelle c’est que j’ai appris beaucoup de choses que j’ai envie de partager avec vous!

2022, c’est l’année où j’aurai 30 ans, j’ai l’impression que minuit sonnera bientôt et que mon temps est compté : tic toc, encore quelques mois avant la date d’échéance pour atteindre mes objectifs.

L’un des questionnements vers lesquels ce sentiment me porte est de connaître la direction que je choisis, qu’est-ce que je construis?

Présentement, je me construis, je me reconstruis, même. Je suis en train de réapprendre à rêver et à voir plus loin dans l’avenir. Je réapprends à voir la lumière et à en créer davantage dans ma vie. Je continue de faire de mon mieux pour me relever et continuer d’avancer, même si j’ai encore parfois de la difficulté à voir où je vais et pourquoi.

Je tente de faire fi de ce qui se passe à l’extérieur et je tends vers ce qui me fait du bien, ce qui m’apaise et me fais ressentir de la joie. Je cherche en moi les étincelles de la passion et j’explore le chemin sur lequel elles se trouvent.

Une bonne partie de mon temps a consisté à faire du travail de l’ombre (shadow work) et, dernièrement, plus précisément à retrouver un chemin qui me fait vibrer. J’ai laissé mon blog de côté depuis un moment, mais ne s’est pas éteinte en moi la flamme du désir de créer quelque chose de bénéfique pour le monde.

Quelques fois déjà j’ai ressenti l’élan de nourrir mon blog, des idées d’articles sont venues me visiter, mais je n’ai pas su faire le saut et les matérialiser.

Aujourd’hui, nous sommes déjà dans la 3e semaine de 2022, le temps va si vite, je ne l’ai pas vu passer et je ne veux plus le laisser filer. C’est pourquoi je me suis posé la question : 

« OK, qu’est-ce qu’on fait? » 

C’est une question, mais aussi un outil dont j’ai pris connaissance dans une de mes plus récentes lectures : « Vivre avec ses émotions » par Didier Hauvette.

Mon travail de l’ombre m’a menée à explorer ma façon de vivre et de comprendre mes émotions. C’est ce désir d’exploration qui m’a attirée vers un livre sur ce sujet, voici ce que j’y ai appris :

Émotions ou réactions ?

Les émotions que nous ressentons sont des messages qui, si nous les décodons, nous permettent d’en apprendre davantage sur nous-mêmes, par exemple qu’il y a un besoin à combler. C’est principalement un ressenti qui s’accompagne de manifestations physiques, cœur qui bat vite, boule au ventre ou à la gorge, mains moites, etc.

Il est important de différencier les émotions des réactions. Une réaction sera plutôt la manière dont nous agissons face à ce que nous ressentons. Comment interprétons-nous la situation ou quels gestes posons-nous?

Nos réactions sont souvent instinctives, c’est notre cerveau primitif qui active différents systèmes afin de nous permettre de survivre face aux obstacles que nous rencontrons. Les réactions peuvent être adaptées ou non, bien que l’objectif de notre cerveau soit de s’assurer nous garder en vie, nous ne réagissons pas seulement face aux dangers réels.

3 états de défenses

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’expérience d’Henri Laborit et de ce qu’il a appelé les « états de défense », soit les trois grands types de réactions automatiques face au danger : fuite, lutte ou repli, parfois mieux connu en anglais « fight, flight or freeze ».

Si nous réfléchissons à la manière dont nous avons l’habitude de réagir face au stress ou aux contrariétés, nous pourrons remarquer que nous avons tendance à utiliser principalement un type de réaction et un secondaire, tandis que le 3e plus rarement, surtout comme dernier recours.

  1. Un état de lutte signifie un besoin de reconnaissance, nous aurons tendance à ressentir de la colère et, pour résoudre la situation, nous chercherons à obtenir des résultats concrets
  2. La fuite indique plutôt un besoin de sécurité et de liberté, nous serons plutôt anxieux et tendre à nous éparpiller en cherchant mille et une solutions.
  3. Quant à lui, le repli désigne un besoin de cohérence et nous expérimenterons un blocage, une certaine fatigue, un sentiment d’abattement, et l’envie de nous retirer pour trouver un sens à ce qui vient de se passer.

Des outils

Plusieurs outils existent pour mieux faire face aux contrariétés. Sous le coup d’une émotion, il nous sera toujours bénéfique de prendre un pas de recul face à ce que nous vivons, prendre le temps d’examiner ce que nous ressentons dans notre corps, reconnaître et accepter le message que nous apporte notre émotion puis de canaliser l’énergie que nous ressentons vers quelque chose de constructif.

Ce que j’ai préféré c’est la technique de communication FCR : faire passer son message en mentionnant les Faits, les Conséquences qu’entraînent la situation et les Ressentis vécus. En faisant suivre notre message par une période d’écoute afin de comprendre la logique de l’attitude de notre interlocuteur et ses besoins, nous pourrons ensuite trouver un terrain d’entente afin de satisfaire le mieux possible les deux parties.

Si cela vous intéresse de mieux comprendre vos réactions et comment changer vos réflexes pour des réponses mieux adaptées, je vous suggère fortement de lire ce livre, car il déborde d’informations pertinentes, trop pour tout aborder ici. Cela vous permettra également de découvrir les merveilleuses qualités qui se cachent derrière chaque état de défense.

« Reconnaître que ça va mal, présentement, permet de prendre conscience qu’au-delà de ce présent difficile existe la possibilité d’avancer : OK, QU’EST-CE QU’ON FAIT? »

– Didier Hauvette, Vivre avec ses émotions, 2014

Quand je pense à la manière dont je perçois mon prochain anniversaire, soit comme un point tournant, je ressens beaucoup d’anticipation, de stress et je ne suis pas convaincue de savoir dans quelle direction aller. Tel mon état de défense le plus fréquent, je suis dans le repli. C’est là où j’en suis alors que je me dis : « OK, qu’est-ce qu’on fait? »

Avec du recul, je peux identifier ce que je choisis de faire : pour l’instant, je pars d’ici, je remets la machine en marche du mieux que je peux, j’écoute mon cœur et je partage ce qui saura, j’espère, vous faire du bien.

Quand je regarde ce site internet que j’ai créé, tous les articles que j’ai écrits, je trouve cela fascinant et impressionnant. Je suis fière de moi et je suis fière de reconnaître que c’est ce que j’éprouve envers mon travail. J’espère que vous y trouverez des apprentissages, de nouvelles perceptions, des pistes à explorer et des outils de grande valeur.

OK, et vous? À partir d’ici? Qu’est-ce que vous faites?

Si vous avez envie d’avoir de l’accompagnement et d’obtenir plus de clarté sur la direction dans laquelle aller à partir d’où vous êtes, contactez-moi!

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Vivre avec ses émotions, Didier Hauvette, 2013

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