Self-love : 10 clés pour l’amour de soi (Partie 1)

Self-love : 10 clés pour l’amour de soi (Partie 1)

Il y a plusieurs années déjà, j’ai entrepris une quête personnelle : celle de développer un plus grand sentiment d’amour envers moi-même. Il y a toutes sortes d’événements qui peuvent venir éveiller cet objectif chez une personne, dans le texte qui suit, je partage une partie de mon cheminement et j’offre 10 clés pour développer davantage d’amour de soi et créer une relation aimante avec soi-même. Étant donné l’abondance de contenu, je vous offre le tout en deux parties afin d’alléger le tout.

Afin de créer cet article, je me suis questionnée : naît-on avec un sentiment d’amour pour soi? Est-ce inné ou apprenons-nous à nous aimer à travers le regard des autres? Aurions-nous récolté des informations quant à notre valeur par la façon dont les autres nous traitaient? 

À la lumière de mes diverses lectures allant des styles d’attachement à la philosophie, j’en conclus que nous avons naturellement de l’amour de soi, nous tendons vers ce qui est pour notre bien, notre survie. Par contre, nous avons appris à nous relier aux autres et avec la conscience de soi, nous avons pris en considération la perception qu’autrui avait de nous et ceci a influencé notre façon de nous relier à nous-mêmes. Nous avons appris à éviter ou favoriser certains comportements et à donner davantage d’importance à des éléments spécifiques plutôt qu’à d’autres.

Cependant, avons-nous appris à nous accorder nous-mêmes de l’importance?

Un déclencheur

Je dois avouer que, pour ma part, le déclencheur qui m’a menée à entamer cette quête n’était pas le plus sain : je voulais un partenaire amoureux, être en couple, trouver mon autre moitié pour me compléter et qui me rendrait heureuse.

Puis, un jour est arrivé où j’en ai eu assez. J’avais suffisamment entendu le discours pour me convaincre que je devais me pencher sérieusement sur le sujet : le meilleur point de départ était d’abord d’apprendre à s’aimer soi-même

Je considère que l’obsession que j’avais de vouloir constamment être avec quelqu’un via un lien amoureux était un indicateur de ma dépendance affective, peut-être cela avait-il aussi rapport avec mon style d’attachement anxieux. 

Lorsque j’en ai pris conscience, j’ai pu commencer à cultiver progressivement une approche plus saine des relations. J’ai appris à tolérer la solitude, à valoriser mon indépendance, à reconnaître mes besoins et à identifier mes véritables désirs et motivations.

Heureusement, malgré son point de départ, cette exploration m’a ultimement permis d’avoir des résultats plus que bénéfiques : j’ai développé une meilleure perception de moi-même.

Par où commencer?

Dans ma plus récente lecture : « Les 7 secrets des relations amoureuses » de Don Miguel Ruiz Jr, les auteurs identifient 3 secrets fondamentaux : l’engagement, la liberté et la conscience. Des points de départ primordiaux à partir desquels construire des relations harmonieuses.

S’engager envers soi-même commence par laisser tomber les idées qu’il nous faut changer pour que quelqu’un d’autre nous aime, et que l’on a besoin d’un autre pour être enfin complet.

– Don Miguel Ruiz Jr, Les 7 secrets des relations amoureuses

1. Engagement envers soi-même, mantras et rituels

J’ai pris un engagement envers moi-même le jour où j’ai décidé que je commençais à prendre des décisions pour mon propre bien-être, que je m’écoutais davantage et faisais de moi-même ma priorité principale. Je m’étais perdue dans des relations amoureuses qui ne me convenaient pas et enfin j’osais me donner de l’importance et je reprenais possession de mon pouvoir personnel.

Je me suis demandé : de quoi ma vie aurait-elle l’air et qu’est-ce que je ferais différemment si je m’aimais davantage?

J’étais inspirée et j’ai créé des mantras par rapport à mon objectif afin de manifester les résultats que je souhaitais. Après mon « Moonlight path », dont je vous parle dans mon article sur le sujet, j’ai décrété : « Witch mode ON » : telle une sorcière recluse je redirigeais toute mon attention à la construction d’un quotidien sacré qui me faisait du bien. Je cultivais mon temple intérieur à travers des rituels et des routines comme la méditation et la tenue d’un journal de gratitude

Mes mantras m’ont beaucoup aidée à maintenir ma concentration sur mon objectif. Je me les répétais afin de me ramener dans la bonne direction alors que je tentais de garder mon attention et mon énergie vers mon objectif principal : mon propre bien-être, améliorer ma relation avec moi-même et me défaire de l’importance prédominante du regard d’autrui.

Je cultivais un état d’esprit d’engagement exclusif envers moi-même et j’ai découvert un TED talk qui m’avait bien aidée à ancrer cette vision : « The person you really need to marry », par Tracy McMillan.

2. Gratitude envers soi-même & célébrer ses réussites

Mon article sur le pouvoir de la gratitude met en lumière les bénéfices que vous pouvez tirer de cette pratique. J’ai approfondi la mienne en la mettant en lien avec l’amour de soi grâce à une suggestion qui m’a été offerte : intégrer davantage de gratitudes envers moi-même dans les reconnaissances quotidiennes que j’inscrivais dans mon journal.

C’est un réflexe que j’ai réussi à intégrer et que je conserve encore aujourd’hui quand j’écris des gratitudes. La majorité des inspirations que je parviens à formuler dans mon cahier indiquent que je suis reconnaissante envers moi-même pour telle ou telle chose que j’ai faite pour mon propre bien-être ou pour celui d’autrui.

Cela me faisait drôle au début, mais quand je me suis attardée à reconnaître les bénéfices et la satisfaction que je ressentais d’avoir posé ces gestes pour moi-même, j’ai pu vraiment ressentir la gratitude et la joie d’en prendre conscience. Toutes réussites et tous les apprentissages que nous faisons, aussi petits soient-ils, sont des accomplissements qui méritent d’être soulignés et célébrés!

3. Self-talks : le pouvoir des discours internes

Un autre outil super puissant réside dans notre discours interne, dans la façon dont nous nous parlons à nous-mêmes. Si nous prenons le temps d’examiner nos pensées, nous risquons probablement d’en identifier certaines qui sont récurrentes et qui nous sont néfastes. Nous parlons-nous toujours à nous-mêmes avec amour, douceur, respect, empathie et compréhension? 

Pour ma part, j’ai constaté une réalité différente et c’est pourquoi je fais de mon mieux pour identifier et intercepter mes pensées dégradantes afin de les examiner, comprendre leur origine et tendre à les transformer.

J’ai saisi l’importance des self-talks grâce au livre « Quoi dire lorsqu’on se parle? Le pouvoir du monologue intérieur » de Shad Helmstetter. Tel que je l’ai aussi appris dans ma formation de coach de vie, il y a deux éléments à prendre en considération afin obtenir des résultats : l’action (10%) et l’état d’esprit (90%). Les deux doivent être présents, nous avons besoin du bon état d’esprit en plus d’un plan d’action. 

Dans le cas de l’objectif de développer notre amour de soi, il est nécessaire de prendre le temps de reprogrammer notre cerveau avec des discours internes plus positifs. Pour ce faire, l’auteur nous fournit même des textes ou des scripts sur différents sujets. 

Il nous propose de s’enregistrer en train de lire à voix haute avec émotion ces affirmations à propos de notre objectif et d’écouter ces extraits sonores à répétition. C’est un défi intéressant à relever, cela m’a demandé un nombre d’essais plus élevé que je ne l’aurais cru nécessaire, mais je peux affirmer que les résultats sont tangibles. Comme pour une chanson, nous finissions par en connaître les paroles par cœur et j’ai éventuellement senti que j’adoptais sincèrement cette façon de penser.

J’ai commencé avec le self-talk pour l’estime de soi et j’en ai rapidement ajouté plusieurs autres à ma routine. Je les écoutais en me préparant le matin et faisant couler mon café. Nous n’avons même pas besoin de porter une oreille attentive, ils peuvent jouer en arrière-plan à titre de trame sonore, la clé est la répétition.

Le fait de s’approprier le texte pour pouvoir le dicter avec émotion et d’entendre notre propre voix le réciter nous permet de l’intégrer plus facilement, mais il y a également d’autres façons qui existent pour profiter des bénéfices des self-talks.

Si vous préférez, il est possible d’écouter autrui déclarer ces affirmations. D’ailleurs, plusieurs de celles que j’ai utilisées sont disponibles sur l’application Self-Talk Plus. Nous pouvons nous y abonner gratuitement pendant 30 jours, soit juste assez pour nous permettre de ressentir l’expérience de notre reprogrammation.

4. Faire une liste de ce qu’on aime chez soi

Il y a quelques années, j’ai eu l’idée de chercher sur internet des raisons pour lesquelles nous devrions nous aimer nous-mêmes. Cela m’a menée à faire un petit exercice : identifier le plus de raisons possibles, autour de 30, de s’aimer soi-même et ainsi prendre le temps de reconnaître les qualités et les caractéristiques que l’on apprécie chez soi. Ceci crée une perspective plus profonde et plus positive de qui nous sommes.

5. La redécoration mentale

Cette technique-ci est tirée du livre « Fais comme tu le sens » de Sarah Knight, elle permet de regarder nos croyances à propos de nous-mêmes sous un autre jour. L’objectif est de prendre un élément que nous considérons comme une faiblesse et d’en retravailler notre perception afin de la transformer en force.

Par exemple, en ce qui me concerne, j’ai la tendance à me juger sévèrement d’avoir été naïve par moments dans ma vie et d’en avoir subi des conséquences désagréables. Toutefois, cette caractéristique est aussi un indicateur que je suis une personne qui fait confiance aux autres, que je suis optimiste, que je persiste à voir le bon en autrui et à laisser le bénéfice du doute. C’est une façon complètement différente de voir cette facette de moi-même et ce dernier point de vue m’apporte davantage de bienfaits et de paix intérieure!

Pour aller plus loin, voir la partie 2 avec les 5 autres clés pour l’amour de soi que je veux vous partager!

 

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Fais comme tu le sens : la méthode pour affirmer ce que l’on veut et assumer qui l’on est, Sarah Knight, 2019

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